Café littéraire avec Marie N’Diaye
Animé par Aude Pelherbe
Écrivaine d’exception, Marie NDiaye dévoile un univers où vérité et dissimulation s’entrelacent avec une finesse troublante. Ses récits-romans, nouvelles et pièces plongent dans les zones d’ombre de la famille, de l’identité et de la mémoire, et montrent comment les mensonges – ceux que l’on dit aux autres mais aussi ceux que l’on se répète – transforment les vies ordinaires en terrains d’incertitude. À travers ses personnages, souvent victimes ou acteurs d’un secret enfoui, l’écrivaine interroge le poids du non-dit, de l’oubli, de l’absence : ce que l’on cache finit toujours par peser. L’écriture de Marie NDiaye défie les apparences pour révéler ce qui se tait.
Avec
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Marie NDiaye
Métier :
ÉcrivaineVient en tant que :
JuryMarie NDiaye commence à écrire adolescente et publie son premier ouvrage à 18 ans, Quant au riche avenir en 1985. « Elle a trouvé une forme qui n’appartient qu’à elle pour dire des choses qui appartiennent à tous » soulignait déjà La Quinzaine littéraire. Elle passe du roman au théâtre avec une plume singulière et magnétique en abordant le rapport à l’enfance, les questions de filiation, par des personnages mis à nu. Elle reçoit en 2001 le prix Femina avec son roman Rosie Carpe, entre au répertoire de la Comédie-Française avec Papa doit manger puis est couronnée du prix Goncourt en 2009 pour Trois femmes puissantes. Elle participe à l’écriture du film White Material de Claire Denis puis plus tard sur Saint-Omer avec Alice Diop sur la question de l’infanticide dont Marie NDiaye traitait dans son dernier roman La vengeance m’appartient. Dans son dernier roman, Le bon Denis, à travers quatre textes mêlant souvenirs, réflexions et fiction, elle raconte l’histoire d’un père qu’elle n’a pas connu.
