Bons baisers de Russie

Bons baisers de Russie

Bons baisers de Russie

De :
Terence Young
1963
1h55

En pleine Guerre froide, James Bond est chargé de récupérer un décodeur soviétique à Istanbul, tombe dans un piège tendu par l’organisation criminelle SPECTRE.

Copie restaurée

« Bons Baisers de Russie, avec Sean Connery : un James Bond qui gagne sur tous les tableaux. La scène où 007 sort de sa douche, serviette mauve autour des reins et torse particulièrement velu, a fait de Sean Connery le nouveau sex-symbol mondial. L’intrigue, soignée, nous mène d’Istanbul à Venise. Un grand cru. C’est la deuxième aventure de James Bond à l’écran, et sans aucun doute l’une des plus réussies de la saga. Il faut se replacer dans le contexte de l’époque. Quelques années plus tôt, la Couronne britannique vient de nommer ses traîtres : Burgess, Philby, Maclean, espions à la solde de l’URSS. Et, en été 1963 – l’année même du film –, éclate l’affaire Profumo : on surprend un ministre anglais partageant une maîtresse avec un attaché naval soviétique ! Il faut bien un 007 pour remettre de l’ordre dans la pagaille de la guerre froide… Voilà pourquoi le film gagne sur tous les tableaux : il est spectaculaire à souhait, avec de l’action, des gadgets et des minettes (la blonde Daniela Bianchi et la brune Martine Beswick), mais l’intrigue gagne aussi en complexité, montrant sans détour le jeu des manipulations et des trahisons. Sean Connery, plus mûr, a en face de lui des méchants costauds. On connaît l’adage : meilleur est le méchant, meilleur est le film. Ici, Robert Shaw, en tueur oxygéné, et Lotte Lenya mettent l’Orient-Express sens dessus dessous… » – Aurelien Ferenczi, Télérama.

Fiche du film

Réalisation
Terence Young
Année
1963
Durée
1h55
Programmé au festival
2025
Interprètes

Avec Sean Connery, Daniela Bianchi, Pedro Armendáriz

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